En ce mercredi 27 février 2025, le ciel bleu et le soleil au rendez-vous, nous partons sur la montagne de Thiey à la rencontre du printemps. Sur les chemins, nous attendent les euphorbes en boutons. Les fleurs vertes se confondent dans le feuillage. Ce camouflage et cette discrétion les protègent des herbivores.

À l’abri et souvent groupées pour résister aux intempéries, les anémones hépatica, aux teintes variant du bleu au mauve, nous émerveillent. Elles appartiennent à la famille des renonculacées.

Anemos, en grec, signifie « vent », car ces fleurs sont souvent associées aux vents printaniers. Hepatica vient d'hépatique, qui signifie « foie », appellation due à la forme bilobée de ses feuilles rappelant la structure du foie humain. Cette ressemblance a conduit, au Moyen Âge, à penser que cette

fleur pouvait traiter les affections du foie.

Parmi toutes ces petites fleurs, un contraste surprenant : ce hêtre majestueux centenaire suscite notre admiration, tandis que le gui drape d’or les bras nus des chênes.