C’est avec joie et plein d’enthousiasme que nous nous sommes retrouvés à 18 personnes  pour cette 1ère « visite culturelle » de la nouvelle saison 2024/2025.

Le temps est idéal pour ce mois de novembre : ciel bleu et température agréable.

D’abord, on aperçoit une modeste bâtisse blanche que nous n’aurions pas remarqué si ce n’était sa toiture  de tuiles bleues et blanches et son immense croix de fer forgé haute de treize mètres, portant des croissants de lune et des flammes dorées. C’est la Chapelle du Rosaire.

Matisse vivait depuis peu à la villa »Le Rêve » à Vence et y  recevait les bons soins de son infirmière Monique Bourgeois. Devenue Sœur Dominicaine, elle confia à Matisse son désir de voir décorer l’oratoire aménagé par les religieuses de son ordre dans une pièce de leur couvent.

Matisse voit grand et conçoit le projet de construire intégralement une chapelle qui serait offerte aux dominicaines.

La chapelle est une œuvre d’art total, l’artiste ayant conçu l’architecture, les vitraux, les grands dessins des panneaux sur céramique, l’autel, les objets liturgiques et les chasubles. Sa sobriété la rend particulièrement belle et invite au  silence.

Henri Matisse considérait cette chapelle comme l’aboutissement de toute sa vie de travail qu’il créa et réalisa au prix d’un effort énorme, sincère et difficile.

 « La chapelle des Dominicaines de Vence m’a demandé quatre ans d’un travail exclusif et assidu. Elle est le résultat de toute ma vie active. Je la considère comme mon chef d’œuvre. C’est une vie consacrée à la recherche de la vérité. »

On y entre par l’une des cinq portes qui percent l’enceinte médiévale, et on y découvre, la Fontaine du Peyra, en forme d'urne et qui date de 1822

puis, la magnifique Cathédrale Notre-Dame-de-la-Nativité, la plus petite cathédrale de France, construite sur les ruines d'un temple romain.

Et bien plus encore...

Qui n’a pas déambulé dans le quartier historique de Vence ne peut imaginer son charme.